Lectures du week-end et pause cinéma

Lire les classiques amène des images de Balzac, Hugo, Tolstoï.

Pourquoi se limiter ? On peut plonger et essayer les classiques de science-fiction moderne.

Lire les classiques modernes : William Gibson

Gibson, expatrié au Canada pour fuir la guerre du Vietnam, s’installe en Colombie-Britannique et devient le père de la littérature cyberpunk.

Deux titres à essayer.

Neuromancien. Au diable Vauvert, 2020. c1984.
Titre original : Neuromancer

Dans une société hypertechnologique où l’ordinateur règne en maître, Case est un pirate de génie au cerveau directement branché sur la matrice, le monde des données et programmes, où il évolue comme dans un univers réel.

Premier roman de Gibson. Prix Nébula 1984. Prix Hugo 1985. Deux des plus prestigieux prix de littérature de science-fiction.

Lorsque j’ai lu ce roman (2009) je ne pouvais pas imaginer le lire en 1984. Le lire au 21e siècle, le contexte n’est pas étranger ou bizarre, c’est même familier. La prose est saisissante et prenante. On plonge et l’on suit l’aventure.

J’ai aimé. J’ai aimé la construction des personnages, le monde qu’il a créé dans lesquels vivent et meurent ces personnages. J’ai aimé Molly. Forte et fervente Molly. Case, brisé, mais oh combien résilient, est le personnage idéal qui entraîne le lecteur à sa suite, jusqu’au bout, sans compromis.

Identification des schémas. Au diable Vauvert, 2013. c2004.
Titre original : Pattern recognition.

Allergique à la signalétique publicitaire, Cayce Pollard a fait de sa phobie un métier : elle analyse le potentiel des marques et des logos en se fondant sur ses propres réactions. Son supérieur lui demande d’identifier le mystérieux créateur du film, dont divers extraits circulent sur Internet et qui a de plus en plus d’adeptes.

Ce roman a été mon introduction à William Gibson. J’ai beaucoup aimé la société, juste un petit peu décalée de la nôtre. Il joue sur les tendances de notre époque et en crée une série de son cru. L’histoire est cohérente et la chasse au trésor est passionnante.

L’immersion dans un monde où je pouvais m’imaginer m’a séduit. Je n’aurais pas pu trouver une meilleure introduction à l’œuvre de Gibson.

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Pause cinéma

William Gibson a écrit le scénario du film basé sur sa nouvelle : Johnny Mnemonic (1995).

Tourné au Canada à Toronto et Montréal. Le pont Jacques-Cartier est mis en évidence.

De navet à film culte.

2021, comme vous ne l’auriez pas imaginé.

Commentaires

Une réponse à « Lectures du week-end et pause cinéma »

  1. je découvre grâce à toi l’auteur 🙂

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