Pour une gestion plus sobre de l’information?


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C’est tout bien juste lundi – Catherine Éthier


Nous utilisons de quotidiennement la recherche Google sans vraiment avoir conscience du coût énergique de celle-ci, encore moins de l’impact de nos requêtes aux IA génératives.

Daria Marchenko, doctorante à HEC sur les questions de durabilité numérique, collaboratrice à «Moteur de recherche» a fouillé le coût énergétique des séquences de recherche Google et celle des requêtes aux IA générative.

Le coût énergétique d’une séquence de recherche Google est d’environ 8 grammes de CO2 par séquence. Le coût énergétique de ChatGPT : 70 grammes en moyenne par requête.

D’un point vue unitaire l’impact est minime, 8 grammes, 70 grammes mais Google a généré plus de 80 milliards de séquences de recherche en 2023.

L’Impact est de 10 à 60 plus énergivore avec IA générative que Google et nous sommes invités à utiliser les robots conversationnels de façon quasi automatique avec l’ajout d’IA générative dans presque tous les systèmes d’Apple à Google à Microsoft.

Ce qui m’amène à réfléchir comment, individuellement, je pourrai réduire mon empreinte énergétique de recherche ?

Moins de recherches répétitives pour trouver les mêmes informations?

Possible.

Les favoris signets, marques-pages sont des outils ayant une utilité certaine mais la gestion de ceux-ci se limite souvent à la barre personnalisée de notre navigateur.

Avez-vous visualiser la somme de vos favoris, signets, marques-pages récemment?

Combien sont désuets ou perdus dans la longue liste défilante de votre navigateur ?

J’ai plus de 250 signets. Certains ont plus de 5 ans. Quelques grands dossiers mais la majorité ne sont pas triés. Cordonnière mal chaussée, l’adage n’a jamais été aussi vrai.

Il est possible de gérer ces informations pour nous permettre de les retrouver facilement, de les synchroniser et qu’elles puissent être accessibles à travers plusieurs appareils, navigateurs et systèmes.

Il existe plusieurs gestionnaires indépendants de favoris, signets et marques-pages.

L’avantage d’utiliser un gestionnaire indépendant est la portabilité. Plusieurs appareils, différents systèmes. D’un iPad à un cellulaire Android, aucune perte d’information.

Une personnalisation est nécessaire, surtout un accès en français, des outils d’organisations qui varient de l’étiquette au partage.

Les désavantages sont de l’ordre de la confidentialité et la sécurité des données. On y revient toujours, rien n’est gratuit et tout se monétise. Même les marques-pages.

Plusieurs gestionnaires ont une offre limitée de service de base gratuit et tous ont intégré l’IA générative. On n’y échappe pas.

Recommandation

raindrop.io

Ce gestionnaire offre une simplicité d’utilisation, de paramétrage et une interface francophone. Les importations de marques-pages, favoris et signets sont efficaces et rapides.

Pour une utilisation de type service de référence, Wakelet est préférable. Ce gestionnaire permet le partage public mais ne possède pas d’interface francophone.

Wakelet de la bibliothèque de Saint-Jérôme